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Image de fin : Sur la nature des choses 2012 par le Dr Les Walkling

Place Jim Love

Jim Amour

Jim Love vit à Melbourne, en Australie, et photographie activement depuis qu’il a pris sa retraite de la pratique de l’anesthésie. Initialement attiré par la photographie de paysages sublimes sans traces humaines, les défis d’incorporer des éléments d’autobiographie et de métaphore dans sa création d’images ont été à la fois motivants et satisfaisants.

Robert Adams, dans son essai de 1996 « La vérité dans le paysage », a estimé que « les images de paysage peuvent nous offrir trois vérités – la géographie, l’autobiographie et la métaphore ». Je trouve que c’est un cadre utile pour examiner pourquoi une image reste dans mes pensées.

Une photographie dans laquelle un artiste réussit à poser une question est rare. Une image dans laquelle le spectateur réfléchit à une réponse morale au dilemme posé est mémorable. L’habileté requise pour poser une question plutôt que de simplement présenter un côté d’un argument est considérable. L’option la plus simple consistant à présenter un seul aspect de questions complexes risque de virer à la propagande.

Une image aussi mémorable, pour moi, a été « Sur la nature des choses 2012 » par le Dr Les Walkling. Cette image m’est restée depuis que je l’ai rencontrée il y a sept ans. Cela ne me surprend pas qu’elle ait été utilisée commercialement comme un exemple d’excellence photographique.

Cette composition illustre visuellement les choix pour le spectateur des utilisations et des valeurs des forêts. La forêt intacte sur le côté droit est séparée par la voie ferrée désaffectée des arbres abattus sur la gauche. Entre les deux se trouve un passage menant à une porte verrouillée. En arrière-plan, il y a un environnement bâti sur une voie sans issue. Il n’y a aucun élément de beauté inspirant la crainte, le spectateur doit donc se demander pourquoi cette combinaison est présentée à son attention.

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